Ralentir, s’ancrer, savourer : habiter vraiment l’instant à Koh Lanta
Nous nous installons dans le sud de la Thaïlande, sur l’île de Koh Lanta. Une étape douce, accueillante, presque enveloppante. Nous posons nos sacs dans une maison simple mais très confortable, entourée de verdure et proche de la mer. Nous savons que nous allons rester trois semaines, et cette perspective change tout. Pour la première fois depuis le début du voyage, nous n’organisons pas notre temps autour de ce qu’il faut voir ou faire. Nous décidons simplement de vivre ici.
Nous reprenons un rythme régulier. Le matin, école avec les enfants, puis déjeuner tranquille. L’après-midi, direction la plage. Nous nous déplaçons en scooter, sans stress, sur des routes paisibles. Nous allons au marché deux fois par semaine, nous repérons les étals, nous retrouvons les mêmes vendeurs. Une routine légère s’installe.
À la plage, les enfants s’épanouissent. Ils n’ont besoin de rien : coquillages, morceaux de bois, crabes, sable, marées. Ils inventent, construisent, rient, plongent. Le sable devient piste d’acrobaties, la mer un immense terrain de jeux. Ils s’amusent avec presque rien, et nous, nous les regardons autrement. Plus disponibles, plus présents. Nous prenons conscience, jour après jour, de tout ce que nous partageons en famille : les repas, les jeux, les silences, les rituels. C’est simple, mais c’est profond.
Nous reprenons aussi des habitudes à nous. Je me remets à courir, tôt le matin, le long de la plage encore déserte. Le souffle se régule. L’esprit aussi.
Changer sa manière de voyager, c’est aussi changer sa manière de vivre
Cette étape marque un tournant. Nous bougeons moins, nous faisons moins, mais nous vivons mieux. Nous cessons de remplir les journées. Nous apprenons à savourer ce qui est déjà là. Ce que nous pensions être une pause devient un apprentissage : celui de l’ancrage, de la pleine présence, de la gratitude dans le quotidien.
Nous faisons de belles rencontres. Une famille anglaise, avec qui une belle amitié se tisse. Des soirées partagées, un concert, des rires d’adultes qui font du bien. Une vieille dame, assise chaque jour devant sa maison, qui fabrique à la main des colliers de perles. Nous nous arrêtons souvent. Un jour, nous achetons quelques pièces pour préparer des cadeaux de Noël à envoyer en France. La dame a les larmes aux yeux. Un lien discret, mais sincère, s’est créé.
Consommer moins, mais mieux : se délester, se recentrer
En même temps, nous faisons le tri. Nous renvoyons vers la France des affaires que nous n’utilisons pas. Nous allégeons nos sacs. Cette étape devient aussi une étape intérieure. Celle où nous comprenons que le vrai confort ne vient pas de ce qu’on transporte, mais de ce qu’on choisit de garder. Et de pourquoi on le garde.
C’est exactement cette philosophie qui inspire aussi notre façon d’entreprendre. Avec Midipy, nous défendons une autre approche : ralentie, choisie, construite dans la durée. Nos objets ne sont pas des produits de passage. Ils sont conçus pour s’ancrer, accompagner une vie, un intérieur, un geste quotidien.
Entreprendre avec justesse : présence, liens, durabilité
À Koh Lanta, nous nous connectons à ce qui compte : le lien, la simplicité, le temps partagé, la profondeur d’un échange même bref. Nous apprenons à faire confiance au rythme naturel des choses. Et c’est aussi ce qui guide notre façon de faire chez Midipy : une entreprise artisanale, engagée, à échelle humaine, construite autour de relations durables avec nos ateliers partenaires, de clients fidèles que nous connaissons parfois depuis des années.
Notre communication suit cette même ligne : sobriété, authenticité, rythme naturel. Nous ne cherchons pas à occuper l’espace à tout prix. Nous préférons la présence juste, l’histoire vraie, le mot qui résonne.
